Bonjour [subscriber:firstname | default:Bien aimé·e],
Cette semaine, je voudrais t’exhorter sur la nécessité du renoncement à soi pour Christ. J’étais dernièrement en croisade d’évangélisation à Tabou (au sud-ouest de la Côte d’Ivoire, à 443 km d’Abidjan). Pendant ce séjour, j’ai vu des milliers d’âmes accepter Jésus-Christ comme leur Seigneur et Sauveur et il y eut un très grand nombre de guérisons. Plusieurs personnes guéries sont venues témoigner sur l’estrade. Parmi elles, une dame : « Ma sœur que vous voyez là, est sourde et muette depuis huit ans et elle souffrait d’un goitre. Pasteur, pendant que vous priiez pour les malades, vous aviez eu une parole de connaissance disant que Dieu venait de guérir une femme qui avait un goitre et que le goitre avait disparu. Je priais les yeux fermés, mais je les ai aussitôt rouverts, posé ma main sur le cou de ma sœur et j’ai constaté qu’elle avait été totalement guérie du goitre ».
A la fin du témoignage, j’entendis le Seigneur me dire : « cette jeune dame qui vient de guérir du goitre, vas-tu la laisser repartir avec cette surdité et ce mutisme ? Ne doit-elle pas entendre, ne doit-elle pas parler ? ». Le Saint-Esprit venait ainsi de me mettre à cœur de prier pour elle. Aussitôt, ma chair me donna un conseil : « Mohammed, si tu es intelligent, tu ferais mieux de la faire descendre du podium pour aller prier pour elle en cachette, loin des regards de la foule, en toute discrétion. Que dira-t-on si jamais tu pries pour elle devant tous et qu’elle ne guérit pas de ce mutisme et de cette surdité ? ».
Pourquoi la chair m’a-t-elle donné un tel conseil ? Pour m’éviter la honte et l’humiliation. C’est mon ‘’Moi’’ qui me parlait ainsi. Cependant, j’ai refusé de laisser cette voix prendre le dessus. Il était hors de question que je prie pour cette femme en toute discrétion, juste pour sauver mon honneur et ma réputation. En effet, si je le faisais, ce serait plus pour préserver mon image que pour gagner Christ.
« Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ», dit l’Apôtre Paul dans Philippiens 3 :7. Alors, j’ai accepté de porter ma croix ce jour-là à Tabou, accepté l’éventualité qu’elle ne puisse pas entendre ni parler de façon instantanée après la prière. J’étais prêt à subir les moqueries, à perdre mon honneur. J’ai accepté d’être éventuellement appelé faux pasteur ou faux prophète. J’ai renoncé à moi-même, et accepté de tuer mon ‘’Moi’’. Je me suis lancé, j’ai soufflé dans ses oreilles et j’ai prié pour elle. Elle a alors commencé à entendre et elle a sorti ses premiers mots « Jésus ! » et « Amen ». Alléluia ! Christ est vivant ! Le miracle n’aurait pas eu lieu si j’avais cherché à sauver ma réputation au lieu de privilégier Christ.
Bien-aimé(e), le Seigneur déclare dans Sa parole : « Si quelqu’un veut venir après Moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il Me suive » (Matthieu 16 :24). Le renoncement à soi, c’est le fait d’accepter de perdre quelque chose qu’on a, de cesser de rechercher ce à quoi on tenait, de s’en détacher, pour privilégier Christ.
Accepte de renoncer à toi, à ton ‘’moi’’ pour pouvoir gagner Christ. Si ton ‘’moi’’ ne meurt pas, comment veux-tu porter du fruit ? « …Si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruits », disent les Saintes Ecritures (Jean 12 :24).
Oui, Bien-aimé(e), à quoi es-tu plus attaché (e) qu’à Dieu ? Veux-tu gagner Christ ? Veux-tu voir Sa gloire, surtout en ces temps difficiles que traverse l’humanité ? Veux-tu porter beaucoup de fruits ? Accepte de renoncer à ton ‘’moi’’, à tes habitudes, à ton confort, à toutes ces choses auxquelles tu es attaché(e) et qui t’empêchent de manifester Christ. Ma prière est que le Saint-Esprit Lui-même te révèle ce à quoi tu dois renoncer pour que tu expérimentes la gloire de Dieu dans ta vie.
Que Dieu te bénisse !
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