Bonjour Bien aimé,
J’ai une fois passé une commande en ligne et le colis devait m’être livré à mon lieu de résidence en France. Les jours passaient mais je ne recevais toujours pas mon paquet. En traquant le colis, il m’a été dit que le service de livraison était passé à mon adresse mais qu’il n’avait trouvé personne pour réceptionner le colis. Le vendeur avait donc fait sa part : celle de m’expédier le colis. Malheureusement, je n’étais pas sur les lieux pour le réceptionner.
Il est écrit dans le Psaumes 23 :1 : « L’Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien ». La Bible poursuit dans Éphésiens 4 :19 : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon Sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ ». Si Dieu est fidèle à Sa parole et qu’Il accomplit Ses promesses dans nos vies, comment se fait-il que des filles et filles de Dieu se retrouvent dans le manque ? La réponse est simple : Dieu fait Sa part mais c’est la réception qui fait défaut.
Les besoins de l’Homme se situent essentiellement à quatre niveaux : spirituel, émotionnel, physique et matériel. Dieu pourvoit à tous nos besoins, quels qu’ils soient. Celui qui demande par exemple la sagesse à Dieu, doit le faire avec foi, sans douter (Jacques 1 :5-6). S’il doute, prévient la Parole de Dieu, « qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur » (Jacques 1 :7). Il sera dans l’incapacité de recevoir cette sagesse ! Un autre exemple : le salut de l’Humanité, nous l’avons par Jésus, le Fils de Dieu. Mais seuls ceux qui L’ont reçu et ont cru en Son nom reçoivent le pouvoir de devenir enfant de Dieu (Jean 1 :12). C’est donc une affaire de réception !
Qu’est-ce qui fait donc obstacle à cette réception ? Qu’est-ce qui empêche les fils et filles de Dieu de recevoir ce que le Père céleste donne pour ne manquer de rien en tant que brebis et pour être une source de bénédiction pour plusieurs ? Le passage biblique de Jean 10 :10 répond aisément à cette question : « Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire (…) ». Par exemple, dans la parabole du Semeur, l’ennemi vient et enlève la parole de Dieu semée en une personne ou passe par la séduction des richesses pour rendre cette parole infructueuse dans la vie de cette dernière (Matthieu 13 :19,22). C’est un voleur, un égorgeur, un destructeur !
Pour bien illustrer cela, les Saintes Écritures rapportent les temps difficiles qu’ont vécu les Israélites du temps des Madianites. « Quand Israël avait semé, Madian montait avec Amalek et les fils de l’Orient, et ils marchaient contre lui. Ils campaient en face de lui, détruisaient les productions du pays jusque vers Gaza, et ne laissaient en Israël ni vivres, ni brebis, ni boeufs, ni ânes. Car ils montaient avec leurs troupeaux et leurs tentes, ils arrivaient comme une multitude de sauterelles, ils étaient innombrables, eux et leurs chameaux, et ils venaient dans le pays pour le ravager » (Juges 6 :3-5). C’est donc à cause des Madianites qu’Israël ne pouvait recevoir ses productions.
« Israël fut très malheureux à cause de Madian, et les enfants d’Israël crièrent à l’Éternel » (Juges 6 :6). L’Israélite Gédéon fut désigné par l’Éternel pour venir à bout des Madianites. Dieu lui dit : « Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main de Madian (…) Je serai avec toi, et tu battras Madian comme un seul homme » (Juges 6 :14,16). Le Seigneur a ensuite donné une instruction particulière à Gédéon : « (…) Renverse l’autel de Baal qui est à ton père, et abats le pieu sacré qui est dessus. Tu bâtiras ensuite et tu disposeras, sur le haut de ce rocher, un autel à l’Éternel ton Dieu » (Juges 6 :25-26).
Il était donc impératif pour Gédéon de renverser cet autel de la maison de son père pour bâtir ensuite un autel à Dieu afin d’avoir la victoire sur les Madianites. Cet autel familial criait contre Gédéon pour l’empêcher de vaincre les Madianites et de reprendre possession des productions du peuple d’Israël. Sache, Bien-aimé(e), que les autels ont des voix et ils parlent (Apocalypse 16 :7). Il existe des autels à la gloire de Dieu et des autels démoniaques. Si tu remarques que le manque (qu’il soit physique, émotionnel, spirituel, matériel ou financier) persiste dans ta vie ; si tu constates qu’à chaque fois que tu reçois quelque chose de Dieu, une situation survient pour te faire perdre tes acquis, sache que tu as probablement affaire à un autel qui crie contre toi.
La Bible ne dit-elle pas que « (…) la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ » (Romains 10 :17) ? Il y a des autels qui susurrent aussi des paroles de peur, d’échec, de timidité, de doute, de rejet, etc. pour t’empêcher de réceptionner ce que Dieu te donne (la paix, la joie, la santé, la vision, les rêves, la foi, le mariage, l’emploi, l’affection, les moyens financiers, l’assurance, etc.). Pour cela, ils s’appuient sur ton passé, sur tes expériences malheureuses…Que cela ne t’effraie pas ! Dieu te revêt de l’onction du Saint-Esprit (Luc 4 :14) pour te donner la force de renverser ce ou ces autels qui parlent contre toi.
Ce n’est pas normal que tu sois dans le manque perpétuel. Christ a tout accompli à la croix pour toi. Il s’est fait pauvre pour t’enrichir ; par Ses meurtrissures, tu es guéri(e) …Dieu est ton Berger, tu ne dois manquer de rien. Crie contre ces autels qui s’opposent à la réception de ce que Dieu donne à la brebis du Seigneur que tu es. Oui, tu dois crier pour que ta voix surplante celle de ces autels (1 Rois 13 :2-3). Comme Gédéon, renverse-les ! Ne t’arrête pas là. Que le Saint-Esprit t’éclaire et te révèle l’autel que tu dois bâtir dans la prière pour remplacer tout autel qui s’oppose à toi (Juges 6 :26), tout en t’appuyant sur l’œuvre de Christ à la croix !
L’Éternel est ton Berger, tu ne dois manquer de rien. Dieu est fidèle à Ses promesses et à Sa parole. Il t’accorde la victoire pour que tu réceptionnes et préserves ce qu’Il te donne. C’est une affaire de réception !
Que Dieu te bénisse !
